Président du parti Sawab : le mandat présidentiel écoulé est le plus mauvais en matière de lutte anticorruption
Senalioune – Le pouvoir combat la corruption en utilisant les outils, les figures, les noms et les politiques de la gabegie elle-même, a déclaré le Président du parti Sawab, le député Abdessalam Ould Horma.
La pire version du genre de la corruption en Mauritanie est celle du mandat présidentiel passé, de 2019 à 2024, a affirmé Ould Horma, qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’une session de formation organisée dans la capitale économique Nouadhibou au profit des jeunes leaders de son parti
Nouakchott souffre d’une grave crise de soif provoquant une envolée record des prix du fut d’eau, a ajouté Horma, selon lequel, Nouadhibou se plaint depuis plusieurs semaines d’une situation identique devenue intenable sans que le gouvernement n’arrive, en dépit de ses engagements, de régler.
Je n’arrive pas à comprendre le secret de la poursuite des déceptions successives pour ce qui concerne les défis de développement à relever, s’est interrogé le parlementaire, se disant, qu’est-ce qui s’est réalisé effectivement dans la capitale économique, après l’investissement de 150 milliards ouguiyas, sans impact aucun sur les services publics ni sur Nouadhibou elle-même
Pourquoi ces fonds considérables ne sont pas visibles et n’ont pas eu des retombées positives sur les habitants de la ville, a continué le parlementaire.
Pourquoi la Mauritanie exporte du minerai de fer depuis des décennies et n’arrive pas à créer de la valeur ajoutée, s’est interrogé Horma, selon lequel, la déception s’est répétée aussi au niveau de la Zone Franche, qui était censée être un pôle économique, et qui s’est transformée en un enfer pour ses habitants et dont les services se sont également détériorés.
Il y a deux jours, une mine datant du milieu des années 70 a explosé, à Nouadhibou sans que les gouvernements successifs ne parviennent à neutraliser les dangers, a indiqué Horma, mettant en exergue l’existence par ailleurs de défis aux frontières Nord et Est de la Mauritanie.
L’environnement de la Mauritanie est en proie à des réels problèmes et le pays doit être conscient de l’ampleur des dangers imminents pour éviter qu’ils ne se reproduisent, a conclu le parlementaire.