La présidence palestinienne condamne le veto américain et appelle le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités pour un cessez-le-feu
WAFA- La présidence palestinienne a condamné l’utilisation par les États-Unis du droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour empêcher l’adoption d’une résolution appelant à un cessez-le-feu et à l’arrêt de l’agression israélienne dans la bande de Gaza.
La présidence a affirmé dans un communiqué mercredi soir, que l’utilisation du veto par l’administration américaine pour la quatrième fois encourage l’occupation israélienne à poursuivre ses crimes contre le peuple palestinien et le peuple libanais frère, défiant ainsi toutes les résolutions de la légalité internationale et du droit international, notamment l’avis de la Cour internationale de justice, qui a été rendu dans la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, appelant à la fin de l’agression, à la fin de l’occupation et au retrait israélien de la bande de Gaza, cela rend les États-Unis responsables de la poursuite de l’agression contre notre peuple et notre terre.
La présidence a souligné que les demandes de l’État de Palestine auprès du Conseil de sécurité et de la communauté internationale étaient claires : obtenir une résolution sous le chapitre VII pour mettre fin à l’agression, instaurer un cessez-le-feu et mettre fin aux crimes du génocide commis par Israël contre notre peuple sans défense. Elle a également insisté à l’importance du rôle de l’UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) et à la nécessité de poursuivre ses activités et de lui fournir un soutien, comme le stipule la décision du Sommet arabe islamique tenu à Riyad.
La présidence a demandé à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité des Nations Unies et à ses États membres, de prendre leurs responsabilités envers le peuple palestinien en agissant immédiatement, pour mettre fin à l’agression continue, à la catastrophe humanitaire et à la famine à laquelle est confronté notre peuple dans la bande de Gaza.
La présidence a salué les positions des dix pays élus au Conseil de sécurité pour leurs efforts visant à faire adopter cette résolution au Conseil de sécurité, et a exprimé sa gratitude aux pays membres permanents qui ont voté en faveur de la résolution.
Elle a demandé au Conseil de sécurité d’assumer sa responsabilité dans la protection du peuple palestinien et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, en appliquant les résolutions de la légitimité internationale et le droit international à l’État occupant, que l’administration américaine entrave, en vue de réaliser la création de l’État de Palestine et sa capitale Jérusalem-Est.