ECONOMIE

Le Premier ministre sénégalais : Nous n’importerons plus de gaz à partir de 2026

Future Afrique – Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a déclaré que son pays n’importera plus de gaz à partir de l’année 2026, ajoutant que « cette orientation devrait se traduire par une économie d’environ 140 milliards de francs CFA et une baisse du coût de l’électricité ».

Sonko a expliqué, dans une déclaration relayée par l’Agence de presse officielle du Sénégal à propos du journal local « Le Soleil » : « Nous ne voulons pas nous tourner vers d’autres endroits pour chercher des cargaisons de gaz, nous allons l’approvisionner localement, et prendre déjà les mesures nécessaires à cet effet. »

Sonko s’est exprimé devant des représentants du secteur privé sénégalais, qu’il a reçus à la demande du club des investisseurs sénégalais, sur le rôle du secteur privé, soulignant qu’il souhaite le voir « plus fort, plus compétitif, et pleinement engagé dans la construction d’un environnement favorable aux affaires ».

Depuis avril dernier, le Sénégal exporte du gaz naturel liquéfié provenant de son champ gazier partagé avec la Mauritanie, appelé « Tortue » et aussi connu sous le nom de « Grand Ahmim », situé à la frontière maritime entre les deux pays, à environ 120 kilomètres des côtes.

En mai dernier, les présidents des deux pays, Macky Sall (président sénégalais en exercice à l’époque) et Mohamed Ould Ghazouani (président mauritanien), ont participé à la cérémonie de lancement des opérations d’exportation de gaz naturel liquéfié de ce champ, dont la première phase devrait produire environ 2,4 millions de tonnes de gaz par an.

Outre le champ partagé avec la Mauritanie, le Sénégal possède d’autres champs gaziers, notamment le champ « Sangomar » dont les réserves en gaz sont estimées entre 60 et 100 millions de pieds cubes, avec une production pétrolière attendue d’environ 100 000 barils par jour. La production y est prévue entre 2026 et 2027.

Le pays possède également le bassin « Yakaar Teranga », dont les réserves sont estimées à environ 140 milliards de mètres cubes de gaz.

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