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Présidentielle en Algérie : les trois candidats enchaînent les meetings de campagne

La campagne électorale pour l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre prochain a officiellement commencé le 14 août, et doit s’achever le 4 septembre, 72 heures avant le jour du vote.
D’ici là, les trois candidats tentent de convaincre les électeurs en enchaînant les meetings.
En Algérie, les trois candidats en lice pour l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche, Abdelaali Hassani et le président sortant Abdelmadjid Tebboune, tenteront, durant 20 jours, de convaincre les Algériens du bien-fondé de leurs programmes respectifs.
La campagne électorale a officiellement commencé le 14 août, et doit s’achever le 4 septembre, soit 72 heures avant le jour du vote, silence électoral oblige. Depuis cinq jours, les trois prétendants à la magistrature suprême sillonnent le pays et enchaînent déjà les meetings et les rassemblements populaires.
Le 18 août, les trois candidats ont particulièrement profité de cette journée de dimanche pour investir le terrain et organiser des rencontres de proximité, a rapporté l’agence de presse APS et plusieurs médias algériens.
Le candidat de gauche du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, s’est déplacé à Bordj Bou Arreridj, où il a affirmé que les jeunes étaient «la clé du changement», alors que son directeur de campagne a choisi la commune balnéaire de Tigzirt où il a rencontré des citoyens, notamment les estivants, pour les convaincre de voter pour «le jeune candidat».
A Skikda, Hassani Abdelaali, le candidat islamiste du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a présenté son programme électoral qui vise selon lui à «opérer le changement», au moment où l’un de ses soutiens, Mohamed Douibi, chef d’une autre formation islamiste, vantait dans une banlieue d’Alger les capacités du candidat à «concrétiser les défis politique, économique et social auxquels fait face le pays ».
Net avantage sur le terrain pour Tebboune Mais si ces deux candidats, qui se présentent pour la première fois à une présidentielle, tentent d’investir en 20 jours et autant que faire se peut un maximum de régions et de wilayas du pays, la machine électorale du président sortant Abdelmadjid Tebboune tourne déjà à plein régime depuis cinq jours.
Dans la seule journée du dimanche 18 août, les rapports de la presse algérienne ont signalé pas moins de neuf rassemblements populaires organisés par les équipes de campagne du président sortant dans différentes wilayas du pays, notamment à Bouira, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Mila, Oum El Bouaghi, ou encore à Médéa, Constantine, Mostaganem et Batna.
Ces équipes sont constituées essentiellement par des membres du Front de libération nationale (FLN), parti historique au pouvoir, mais aussi par les partisans de différentes formations politiques qui soutiennent sa candidature, notamment le Rassemblement national démocratique (RND), le mouvement El Fadjr El Djadid, le parti Tajamoue Amel El Djazaïr (TAJ), Sawt Echaâb et le Mouvement El-Bina.
Les équipes de campagne de Tebboune mettent particulièrement l’accent sur les différentes réalisations accomplies en cinq années par le président sortant, dont elles veulent faire leur principale arme de campagne.
Selon l’instance électorale ANIE, plus de 24 millions d’Algériens sont inscrits sur les listes électorales dont près de 23,4 millions d’électeurs à l’intérieur du pays et plus de 800 000 à l’étranger.

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