
AMI- L’Assemblée nationale a consacré sa séance publique, tenue ce jeudi soir, sous la présidence du député Mohamed Fih El Baraka Bah, vice-président de l’Assemblée, à l’écoute des réponses de la Ministre du Commerce et du Tourisme, Mme Zeinebou Mint Ahmednah, à une question orale qui lui a été adressée par le député Ahmedou Mohamed Mahfoudh M’balla.
Le député a souligné, dans sa question, l’importance du secteur commercial, en particulier en ce qui concerne la situation du citoyen, indiquant que ce secteur souffre de problèmes structurels qui n’ont pas trouvé les solutions requises, car le problème du ciment, par exemple, a atteint un niveau insupportable de cherté et de monopole.
Il s’est interrogé sur la politique du secteur pour surmonter ces problèmes, ainsi que les problèmes de la cherté des prix en général, et l’absence de capacité de contrôle sur les importateurs et les producteurs de produits du marché.
En réponse à la question, la Ministre du Commerce et du Tourisme a expliqué que la question avait été posée il y a plus d’un an, en avril de l’année dernière, ce qui est un temps suffisant pour que la situation de l’époque change, soulignant que des changements majeurs sont intervenus au niveau du ciment depuis cette date, consistant en la détermination et la fixation du prix de ce matériau.
Elle a passé en revue la séquence des mesures prises par le secteur pour stabiliser le prix du ciment, conformément à la volonté de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et à son souci du citoyen et de la facilitation de sa vie quotidienne.
Elle a indiqué que le prix de la tonne de ciment, à cette période, variait entre 62 000 et 66 000 anciennes ouguiyas, soulignant que l’accord entre le ministère et les investisseurs dans le domaine fixe et réduit le prix du ciment, le prix du type 42 pour le client atteignant 59 500 anciennes ouguiyas par tonne, tandis que le prix du type 32 a été fixé à 56 500 anciennes ouguiyas.
Elle a affirmé que cet accord a été appliqué à la lettre et est toujours en vigueur sans aucune perturbation, soulignant que toute personne enfreignant cet accord sera punie conformément aux dispositions légales en vigueur.
 
 







